- Solazetti Ski
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Date d'inscription : 08/02/2019
Solazetti Ski
Ven 8 Fév - 13:48
Présentation HRP :
RP favoris :
Renseignements sur le personnage :
Description mentale :
Description physique :
Background :
Statistiques :
- Spoiler:
- Prodige, Gardien des e-Thots. J’ai visité la grande majorité des serveurs RP que vous connaissez, j’ai joué plusieurs personnages sur plusieurs serveurs. Je n’ai pas toujours joué sous le nom de Prodige, mais j’ai visité vraiment énormément de serveurs. Et très peu m’ont plu, mais au moins j’ai vu. Sinon je fais de la musique et voilà
18 ans
Pour faire court
RP favoris :
- Spoiler:
- Le RP d'enquête, du genre un rp un peu "cérébral", sans être edgy. Une ligne courte de lore sur une enquête
Le RP commerce, de la négociation à l'acheminement
Le RP crime organisé, ça touche un peu les deux RPs d'au dessus
Renseignements sur le personnage :
- Spoiler:
- Nom : Ski
Prénom : Solazetti
Âge : 40 ans
Race : Béni
Ancienne profession : Rien de fixe, il vend des marchandises et des services que d’autres ne veulent pas vendre
Description mentale :
- Spoiler:
- Opportuniste né, Solazetti sert ses intérêts, et s’il sert autre chose c’est pour ricocher dans ses intérêts. Il repose la majeure partie de sa vie sur son réseau, il connait des gens, qui connaissent des gens, qui en connaissent d’autres. Aucune de ces personnes n’ont de noms, de visages, ce sont des quidams et à son avis, c’est très bien ainsi. Il est religieux, pratiquant, et loyaliste. Hors de question pour lui de vouloir trahir ou renverser le gouvernement. Il est habitué à un luxe, que ce soit pour sa propre vie, ou pour les clients avec qui il traite.
Sa morale laisse à désirer, prostituant femmes et hommes (et pas toujours adultes), vendant des esclaves, des outils de torture, ou même de simples objets vendus au rabais après avoir été pillés, volés. Il ne s’attache pas vraiment à opérer sur le marché illégal, mais, c’est un secteur bien moins occupé. Largement pragmatique, il fit un leader d’exception pour les bons à rien qui jonchaient les ruelles, à qui il tendit la main, non pas comme à des fils, mais comme à des employés. Jamais Solazetti n’a tué. Il s’y refuse depuis tout jeune.
Solazetti fait de nombreux cauchemars, car il a bien grandi dans une société empathique et morale, et il en souffre. Il perd régulièrement confiance en lui avant d’en récupérer le double. Il perd surtout son estime pour lui-même à peu près tous les soirs. Il fait de régulières crises de paranoïa.
Il a reçu une éducation militaire basique, puis une éducation de bourgeois
Description physique :
- Spoiler:
Les traits ridés de Solazetti témoignent largement de son effort quotidien, et accentuent ses expressions, tantôt l’air trop enjoué, tantôt l’air dans une colère noire. Des cheveux assez soignés, une barbe courte mais fournie, et de petits yeux plantés au milieu des marques de fatigue. L’homme est de bonne carrure, un peu musclé mais même large tout court. Ses vêtements sont typiquement ceux d’un marchand sous des cache-misère de tissus de haute qualité. Par-dessus tout cela, des équipements comme des ceintures, des sacoches, viennent accentuer un côté bourru, un côté presque militaire. Ce qu’il n’est pas.
Sa pilosité est grisonnante et ses yeux sont d’un noir complet. Sa posture est droite, et malgré un accoutrement proche de celui du mercenaire il se tient comme un véritable diplomate, et ses mouvements sont proches du noble, presque même efféminés tant ils sont légers.
Background :
- Spoiler:
- [Ceci est une version rapide du BG du personnage, elle est rédigée à la troisième personne et n’est ni romancée, ni même véritablement agréable à lire. J’ai mis un spoiler vers des pages de son journal RP à la fin si ceci n'est pas assez, mais les pages font qu'étoffer et sont pas essentielles]
Solazetti est élevé en camp militaire depuis ses 7 ans. Il y suit un cursus militaire tout ce qu’il y a de plus normal, qui le mènera probablement au statut de garde. Sans chercher à retrouver ses parents, et sans même vraiment en considérer l’idée, Solazetti fait à la fois un combattant absolument moyen mais également, et rapidement, un adolescent beaucoup trop bavard à la caserne. A ses treize ans, il vit son premier amour et profite de ses permissions, tout en faisant évidemment le mur. Cela lui vaut d’abord des sanctions, puis simplement son rejet de l’armée après quelques jours de cachot pour la quelques pièces et de la nourriture volée à sa caserne.
Et c’est ainsi qu’à treize ans, Solazetti est à la rue. Sa promise décide de le faire travailler pour son père, comme bâtisseur. Solazetti accepte, se disant que c’est mieux que rien, et travaille pour pouvoir se payer une place dans une tente sous un pont. La situation dure deux ans, avant qu’il ne se mette en tête d’étranges plans avec l’un de ses amis bâtisseurs.
Et c’est à quinze ans que le jeune homme met son premier orteil dans l’illégalité. Son plan (qui, pour l’époque, était quelque-chose d’assez osé dans sa tête) était de s’introduire chez une vieille dame du nom d’Urnigga pour lui dérober des richesses. Lui et son ami, Amaredine, décident de le faire de jour, quand la femme serait occupée à des activités de bourgeoise. Ils entrent, puis sont vite attrapés par la garde. En tant qu’ancien élève de la caserne, Solazetti est mis en cachot puis gracié. Son ami est banni de la ville. Suite à cela, son employeur ne veut plus entendre parler de lui et sa copine non plus.
Solazetti, ivre de frustration, décide alors de se reprendre en main et de jouer avec les règles du jeu, de travailler dur. Et il se heurte à plusieurs échecs. Premièrement dans les écoles, puis ensuite en tant que marchand d’aubergines, Solazetti n’arrive pas à s’y faire. Quelque-chose en lui le pousse à constamment foutre en l’air sa situation en voie d’arrangement, peut-être la lenteur de la chose. Mais, systématiquement, Solazetti gâche tout par une tentative de magouille, de trafic. Et ce, même en toute connaissance de cause.
A ses 17 ans, Solazetti fait un travail de surveillance dans le manoir d’une dame, faite veuve par la maladie, Tanbe Arbond. La femme, usée par la solitude, s’entiche du jeune homme malgré leur grande différence d’âge d’environ 20 ans et dans une relation malsaine à la fois sexuelle et maternelle, Tanbe apprendra à Solazetti ce que l’école n’a pas su lui apprendre. Bourgeoise, elle lui apprend même à lire. Et à baiser.
Solazetti réside maintenant depuis deux ans chez Dame Arbond, et commence à monter à nouveau d’obscurs plans, mais maintenant, ils réussissent. Au départ, il s’agit tout simplement de bloquer des caravanes sur les routes, les détrousser, et leur faire assez peur pour qu’ils se taisent. Très vite, Solazetti recèle la marchandise d’autres brigands, puis très vite, il leur passe des commandes spéciales.
Ainsi, à ses vingt-cinq ans, Solazetti fait dans l’extorsion, le vol, le recel, l’intimidation, le racket, mais en cette année décide, en plus de vendre des marchandises volées, de voler les gens vendant des choses déjà illicites à la base.
Alcool de contrebande, drogues, armures militaires, papiers et laissez-passer falsifiés. C’est en dérobant cela à des bandits que Solazetti met son pied en entier dans l’illégalité. Il se frotte à de vrais concurrents, et pour la première fois de sa vie, Solazetti sent qu’il ne veut pas tout foutre en l’air. Il se marie alors à Tanbe, mariage très discuté, et fait d’elle Tanbe Ski.
Ils déménagent, dans une plus grande ville, et avec ça, il crée sa caravane avec ceux qu’il appelle ses gars. Assez logiquement, la caravane Ski commence à diversifier ses activités, mais aussi à avoir des soucis.
Le jour où les choses basculent, c’est lorsque Solazetti prostitue quelqu’un pour la première fois. Sa femme est révoltée et décide de quitter la caravane, au milieu de nulle part, et malgré sa fierté, Solazetti pris la peine de la chercher. Sans jamais la retrouver. S’en est suivie une longue période de déprime, où les activités de la caravane se firent bien plus violentes qu’autrefois.
Trente deux ans, Solazetti vend de tout. Il connaît des nobles partout, des mendiants partout. Si ça ne se trouve pas ailleurs, cela se trouve chez Solazetti. Si vos envies les plus obscures et vos fantasmes les plus écœurants n’ont jamais été concrétisés par manque d’aide, alors Solazetti saura vous tendre la main.
Car lui n’a ni envies obscures, ni fantasmes écœurants, lui n’a que le pouvoir de réaliser les étranges rêves des autres.
- Journal:
La faible flamme trônant sur un amas ridiculement conséquent de cire fondue vacille, et alors que ma poitrine tonne encore comme si mon cœur voulait s’en défaire en urgence, le son résonne. Quelqu’un a toqué. Je saisis le bougeoir, sans même craindre d’enfoncer mes doigts dans la cire brûlante et me précipite vers la porte. Il fait nuit noire et les faibles lueurs de la lune éclairent encore les tentes de la caravane.
J’ouvre alors la porte, avec force mais non sans peine. Le même grincement, la même résistance, et comme d’habitude elle finit par s’ouvrir d’un coup une fois la pierre du sol rappée contre son bas. Personne, le couloir vide. Pas seulement exempt de toute présence, mais vide. Vide de lumière, vide de bruit. Vide de sens. Ce son était là, il était réel, et le couloir est vide.
Solide, le vide. Solide, persistant, palpable malgré tout le paradoxe que cela peut représenter.
---
Cette ruine ne nous est d’aucune utilité et quand bien même son côté dévasté pouvait autrefois faire écho à je ne sais quelle dépression inhérente au groupe, faisant pétiller leurs yeux dans un petit festival de vie au milieu de leur pathétique existence de pétoncle, aujourd’hui le lieu est invivable. Et pour vendre quoi ? Quelques pommes de terre achetées pour pas cher à un paysan en pleine tourmente ? Deux trois pièces d’argenterie dérobées à droite à gauche ?
Nous partons demain, la caravane repartira vers la Nuit. Duiri est encore malade, et Ishra soit témoin, aucun de mes clients ne veut baiser une pute malade. Et vu les cadeaux que la nature a pu lui faire, il est pas vraiment question de l’abandonner comme ça. Il paraît que quelques chardons frottés sur ses joues pourraient la faire guérir. Malheureusement, je n’ai pas pu le faire. J’ai tenté, mais je n’ai pas pu me résoudre à faire cela tout en sachant qu’il s’agissait d’énormes conneries.
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La porte a encore toqué. Cette fois, il y avait quelqu’un. Un homme en armure. Sans étendard et sans signe distinctif, l’homme s’est invité dans quelques mots incompréhensibles dans mes quartiers. J’ai bien sûr crié à mes hommes de venir me débarrasser de cet individu. Je suis choqué, je ne sais pas vraiment pourquoi. J’avais pris l’habitude de ne trouver face à moi que l’obscurité, sans doute.
Je dois dormir, et le stock de raisin se vide à petit feu, et je sais comme je hais voyager sans avoir de raisins à manger.
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La caravane part ce matin. Tout le monde est prêt, et même les filles ont pu manger ce matin. Merci au piège à loups de Drolems qui a pu tuer un faon. Le faon au petit déjeuner, c’est définitivement pas quelque-chose que j’aime. Vivement qu’on rentre en ville et que je retrouve le confort de mes appartements.
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J’ai dormi, dans la caravane. Me voici réveillé, nous sommes à très peu de temps de la ville. D’un fouillis de bribes sans aucun sens émergent parfois des images de ce que nous étions venus chercher dans ces ruines. Hurlant à la mort. Qu’importe, mon client a payé et je dois lui amener tout ceci, mais avant cela, on va devoir laisser nos chères demoiselles à la maison. Quelle idée de faire de l’exploration de ruines avec des courtisanes. Le Soleil se lève et les hommes dorment, côte à côte avec mes marchandises. Si tout était différent, peut-être alors que mon empathie prendrait le pas, et ce n’est bien malheureusement pas le cas. Bon, je fournis Duiri à cet imbécile d’artiste, et je la ferai récupérer par mes gars.
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Mes quartiers sont aussi confortables qu’à l’accoutumée, et malgré que tout ceci soit luxueux, peut-être même à la pointe de ce qui se fait de nos jours, une impression de désuétude caresse ma fatigue afin de la repousser, puis pique à vif ma curiosité. Je ne comprends pas ce que je fais.
Solazetti Ski. Marchand, pour vous servir. Je vends ce qu’autrui n’ose pas vendre, ose à peine murmurer. Vous voulez des femmes ? J’ai des femmes. Vous préférez avoir de l’homme ? Je suis pas regardant, je fournis de l’homme. Faire venir des meubles pour une réception ? J’ai ça. Des esclaves pour miner quelque-chose, j’en ai. Des outils de torture, des tonnes. Des mecs qui connaissent leur métier, des armes, des verres, des alcools, des bougies, de l’argenterie, des instruments de musique, des gosses, des chevaux.
Mon métier, c’est marchand, mesdames et messieurs. Et je ne vends rien de tout cela.
Je ne vends que mes connaissances. Car je ne sais rien. Je ne fais que connaître.
Je connais l’ami d’un ami qui connait un contact.
Je vais dormir.
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J’ai rendez-vous avec un verrier aujourd’hui. Il a dit avoir voulu régler pacifiquement une situation qui s’est envenimée.
Effectivement, ça s’est envenimé. Cet imbécile a tué trois personnes, d’une exploitation voisine. Et il faudrait « nettoyer le chantier qu’il a laissé ». Je vais aller voir dans l’exploitation en question avec quelques hommes à moi.
Du sang, quelques bris de verre, des meubles brisés. Rien de spécial. On remplacera les planches, les meubles, et on attirera des rats malades dans la maison, et seulement ensuite on pourra mettre les corps ici pour faire croire à une mort par une quelconque maladie.
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Rien ne s’est vraiment passé comme prévu. Un bébé. Il y avait un bébé sur place. Que devais-je faire ? Le garder ? Un de mes hommes a voulu le placer dans un temple, mais un autre a eu peur qu’on le reconnaisse. Reconnaître un bébé ? Je ne sais pas vraiment, cela me paraît insensé. Je suis parti, je leur ai laissé ça. Je ne sais pas quel choix ils ont fait. Demain je dois partir pour un petit village un peu plus au nord, pour fournir un homme de pouvoir local en outils militaires. Armes, armures. Anevère Ondolai. Je connais pas son nom, il paraît qu’il a une mine.
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La porte a toqué. J’ai ouvert, à la hâte, dague à la main sans même savoir si quelque chose derrière pourrait m’y attendre, et quand bien même, me causer du tort. Je ne vis d’abord que quelques ombres danser au gré des flammes de quelques torches dans le couloir, puis, quelques pleurs, ceux d’un bébé. J’ai avancé, sans prendre soin de refermer derrière moi, dans le couloir qui à cette heure était déjà bien glacial. Aucun bruit ne régnait, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur, et même la légère brise se faisait silencieuse. Un silence rompu par la porte claquée derrière moi, ce qui mit au passage fin au courant d’air en faisant onduler les flammèches projetant des formes plus abstraites les unes que les autres. De quoi ai-je l’air, dans ma chemise de nuit, avançant à tâtons avec pour seul compagnonne ma dague. J’ouvre la porte vers les cuisines, et je trouve le bébé. Il pleure, et hurle, à nouveau. Je me réveille. La porte a toqué pour de vrai, je m’en souviens. J’accours. Il fait jour, et malgré tout, ce n’est que le vide que je trouve face à moi.
Encore lui.
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Anevère Ondolai a été livré. Ce sombre imbécile m’a fait livrer de vraies armes et de vraies armures pour faire des cochonneries avec un homme. Quelque-chose comme « le contexte militaire nous met dans de bonnes dispositions ». Ils comptent sur ma discrétion, comme si cette dernière m’avait déjà un jour quitté. Ma deuxième visite du jour m’attend, Marneva Terre. Comme la terre. C’est une femme qui travaille dans une écurie et je ne sais pas réellement ce qu’elle me veut.
Marneva Terre veut visiblement des outils de torture. Je n’ai pas demandé pourquoi, je lui ai fourni le plus abordable et le plus populaire, et surtout le plus cher pour rien. Des décorations, des gravures, sur des outils ayant pour but de couper des doigts, ou d’exciser, voilà une fantaisie. Enfin.
Ce soir, je dois aller me reposer.
Mon cœur me fait mal. De plus en plus souvent. Mon rat s’agite, il paraît qu’ils sentent quand les Bénis sont sur le déclin. Les ombres projetées par les bougies ne sont plus de simples ombres depuis longtemps. Je tremble, j’hésite. Elles ne sont plus des ombres, elles sont des reflets, car c’est moi qui ne suis plus qu’une ombre, un pathétique pantin, jouant la scène jour après jour.
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Duiri aurait été violentée par le peintre. Nous allons lui apprendre à respecter nos filles.
Ce risible sauvage était en train de se masturber une bouteille à la main quand nous sommes entrés, mais c’est réglé. Non seulement, il ne touchera plus jamais l’une de nos filles, mais il a payé la somme réclamée sans discuter. Cet après-midi, je dois aller visiter un élevage de porcs, c’est chez l’homme que nous avons forcé à stocker nos marchandises chez lui, suite à un malentendu avec lui.
Duiri m’a parlé de son père. C’est à croire qu’elle n’a pas compris que normalement, elle n’a pas à m’adresser la parole.
L’élevage de porcs est un véritable taudis, on pourra y entreposer de l’alcool de contrebande à la limite, mais rien d’autre. Peut-être des marchandises volées bien conditionnées.
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La porte toque, mais chaque fois que j’ouvre les yeux, je ne sais que peu où je me trouve, si je dois ouvrir ou non. Ni même si je n’ai pas toqué de moi-même.
Statistiques :
- Spoiler:
- Initiative : 25
Sens : 25
Robustesse : 15
Survie : 15
Force : 10
Agilité : 10
Re: Solazetti Ski
Ven 8 Fév - 16:56
Rien à redire, le style est très sympa à lire, et le tout est cohérent, accepté !
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